Mon doux,
mon tendre,
mon merveilleux amour.
Vie,
ce soir je ne jouerai pas avec les mots.
Ce soir des mots adolescents,
des phrases boutonneuses
sortent sans filtre de mon cœur quétaine
et puent la poésie.
Ô Vie,
je t'aime si
... amoureusement.
Je t'aime, ciel
que je t'aime !
Et jusque dépassé l'horizon
tel sera encore le thème,
l'arrangement musical
de mon être,
la trame sonore
sublime de cette vue
que je me rejoue sans cesse, le film
de nous deux enlacés
qui nous étreignons
jusqu'à l'infini jusqu'à l'extinction.
- Le bonheur
absolu,
au long de cette musique,
d'entendre ta voix qui me répond.
- La félicité
de te savoir là
quand j'en ai gros sur le coeur
tu me le nettoies
ô toi, si pure, si belle,
qui es hors de ce monde.
- La fierté
de partager mon karma
avec la plus belle, la plus brillante créature
qui soit.
- La sensualité
de l'univers
qui abonde en toi
et dans chacun de tes instants de tes mouvements.
- J'en mourrai.
L'insurgé au tambour
mercredi 9 mars 2016
vendredi 26 février 2016
Adaequatio rei et intellectus
Tu m'es apparue comme
irréelle.
J'étais là,
enfoncé
au plus creux de mon désert,
toutes mes réserves
taries...
ma gourde d'illusions
à sec...
j'allais
crever.
Comme crève le Monde...
Tu m'es apparue
hélas!
trop tard.
Peine
perdue...
Je m'étais déjà
rendu
à l'évidence :
Cioran avait raison,
me disais-je
de moi,
il avait eu raison.
Autant se faire bouffer
par les vers
par les charognards !
pis toute.
C'est alors qu'in extremis
la Vierge en personne,
la mère de Dieu
Se révéla à moi.
Une lumière
aveuglante
se crasha sur le vitrail
noir de mes
pensées, les dunes de sable
se changèrent
en chair
de jeune femme.
Tout
devint
Doux.
... C'était comme
irréel.
"Impossible
que ce fût Elle !"
J'hal-
lucinais !..
Il fallait bien que je me ressaisisse...
Ce pour quoi je me mis
à émettre toutes sortes
d'hypothèses
plus plausibles,
*plus rationnelles
les unes que les autres :
accès de folie?
schizophrénie?
peut-être
un vulgaire
mirage ?, sorte de
fata morgana
à l'horizon
de mon coeur par trop
assoiffé?
- Rarephénomène,admis-je...
Chose certaine,
impossible
impossible
que ce fût Elle!
Tellement qu'une terrible révolte
me prit soudain
contre cette supercherie.
Je me pinçai
violemment
jusqu'au sang.
"D'la marde, criai-je
- Ces illusions-là, c'est d'la marde !
Réveille, viarge !, m'ordonnai-je
- Calice d'Hostie !
C'est 'ien qu'un p'tit crisse de mirage !
Capote pas avec ça,
franchement..."
Je finis par me calmer
- entre-tempslacrise,leslarmesétaientparvenuesveuxveuxpas
àm'décrasserl'vitrailcomprends-tu
commedeswiperssurun
windshielddechar
J'y vis plus clair.
Cette mise en scène...
Mon Salut...
Mon Ciel...
C'était toi, Vie !
Une seule gorgée à la source de tes lèvres et ma traversée du désert devint chose du passé. Avec ta voix d'ange, il a suffi d'une parole seulement pour qu'enfin, je sois guéri
de tous mes nihilismes.
Autrement dit :
comme un con,
j'ai fondu
quand sceptique,
tu m'as confondu.
Ce maudit Mystère qui
m'effraie et me dépasse à la fois,
qui
sans cesse grandit en moi
voluptueusement,
mais dont
ni la foi
ni la raison
ne saisit quoi que ce soit...
Hé, là là...
Rien ne m'est plus d'aucuns secours
que l'amour
depuis toi.
-
irréelle.
J'étais là,
enfoncé
au plus creux de mon désert,
toutes mes réserves
taries...
ma gourde d'illusions
à sec...
j'allais
crever.
Comme crève le Monde...
Tu m'es apparue
hélas!
trop tard.
Peine
perdue...
Je m'étais déjà
rendu
à l'évidence :
Cioran avait raison,
me disais-je
de moi,
il avait eu raison.
Autant se faire bouffer
par les vers
par les charognards !
pis toute.
C'est alors qu'in extremis
la Vierge en personne,
la mère de Dieu
Se révéla à moi.
Une lumière
aveuglante
se crasha sur le vitrail
noir de mes
pensées, les dunes de sable
se changèrent
en chair
de jeune femme.
Tout
devint
Doux.
... C'était comme
irréel.
"Impossible
que ce fût Elle !"
J'hal-
lucinais !..
Il fallait bien que je me ressaisisse...
Ce pour quoi je me mis
à émettre toutes sortes
d'hypothèses
plus plausibles,
*plus rationnelles
les unes que les autres :
accès de folie?
schizophrénie?
peut-être
un vulgaire
mirage ?, sorte de
fata morgana
à l'horizon
de mon coeur par trop
assoiffé?
- Rarephénomène,admis-je...
Chose certaine,
impossible
impossible
que ce fût Elle!
Tellement qu'une terrible révolte
me prit soudain
contre cette supercherie.
Je me pinçai
violemment
jusqu'au sang.
"D'la marde, criai-je
- Ces illusions-là, c'est d'la marde !
Réveille, viarge !, m'ordonnai-je
- Calice d'Hostie !
C'est 'ien qu'un p'tit crisse de mirage !
Capote pas avec ça,
franchement..."
Je finis par me calmer
- entre-tempslacrise,leslarmesétaientparvenuesveuxveuxpas
àm'décrasserl'vitrailcomprends-tu
commedeswiperssurun
windshielddechar
J'y vis plus clair.
Cette mise en scène...
Mon Salut...
Mon Ciel...
C'était toi, Vie !
Une seule gorgée à la source de tes lèvres et ma traversée du désert devint chose du passé. Avec ta voix d'ange, il a suffi d'une parole seulement pour qu'enfin, je sois guéri
de tous mes nihilismes.
Autrement dit :
comme un con,
j'ai fondu
quand sceptique,
tu m'as confondu.
Ce maudit Mystère qui
m'effraie et me dépasse à la fois,
qui
sans cesse grandit en moi
voluptueusement,
mais dont
ni la foi
ni la raison
ne saisit quoi que ce soit...
Hé, là là...
Rien ne m'est plus d'aucuns secours
que l'amour
depuis toi.
-
dimanche 2 août 2015
Amour 11-D (d'après la Théorie M)
Tu es
0. Le point sur tous mes i
0. Le point sur tous mes i
1. Ma ligne d'horizon
2. L'aire où j'aime
à jouer de nous
3. Le volume
de nos musiques
4. Le temps qu'il fait dans ma météorologie
5. Le lot gagnant
dans le cadastre des possibles
6. Mes cosmogonies en commutation
7. La superforce G animant
nos big bangs
8. Mes différents absolus
de lumière
9. Les constantes qui varient
au gré de nos mariages
10. La somme infinie des touts vibrants
11. Qui existent
au point où je t'aime.
lundi 25 mai 2015
Achever (hommage à Péloquin)
Nous, la bande de caves, nous
qui voulons tant, nous
qui voulons tout
... vouloir.
Nous pis notre "hostie de nation", nous
pis notre ostination,
toujours,
à chercher à acheter,
toujours plus
d'hosties d'cossins
quitte à vendre notre âme
à vil prix
pour mieux acheter
pour acheter.
Aweyons ! :
Ayons !
Possédons !
Possédons don'c
... Tout !
... SurTout
nous qui carburons
à l'abus
jusqu'à abuser d'abuser
quand consommer nous consume
nous en redemandons.
Nous qui, même épuisés,
encore et encore
épuisons.
Ad nauseam ad nauseam.
Nous qui sommes nous sommes, oui, tannés
d'être tannés, oui
de mourir
Ainsi, achevons ainsi
d'achever, bande de caves !
Mais nous, nous serons morts, mon frère,
d'avoir eu trop à mourir.
qui voulons tant, nous
qui voulons tout
... vouloir.
Nous pis notre "hostie de nation", nous
pis notre ostination,
toujours,
à chercher à acheter,
toujours plus
d'hosties d'cossins
quitte à vendre notre âme
à vil prix
pour mieux acheter
pour acheter.
Aweyons ! :
Ayons !
Possédons !
Possédons don'c
... Tout !
... SurTout
nous qui carburons
à l'abus
jusqu'à abuser d'abuser
quand consommer nous consume
nous en redemandons.
Nous qui, même épuisés,
encore et encore
épuisons.
Ad nauseam ad nauseam.
Nous qui sommes nous sommes, oui, tannés
d'être tannés, oui
de mourir
Ainsi, achevons ainsi
d'achever, bande de caves !
Mais nous, nous serons morts, mon frère,
d'avoir eu trop à mourir.
dimanche 19 avril 2015
Vers (fin)
Quelle tragédie.
Le Cardinal Turcotte décédé.
Toute sa vie durant,
Jean-Claude professa
la Parole du Tout-Puissant.
Il entrerait après sa mort
au Royaume des Cieux...
Quelle tragédie!
Gésir inerte à présent
au royaume des vers...
- comme pour les athées.
Quelle tragédie!!
- On imagine les dernières pensées lucides
du Cardinal réalisant peut-être
au moment de trépasser,
cette angoissante vérité
qu'aucune âme ne lui survivrait...
"Ma foi, Dieu absent?"
"Dieu inexistant?"
Pour les dernières pensées lucides
du Cardinal, Requiem.
Chercher
toute sa vie,
la vie éternelle,
Mais mourir
en trouvant rien
que sa MORT
éternelle.
Quelle tragédie!!!
Mais
quelle comédie!!!
Et quelle farce
que la vie!
Et quelle extraordinaire mise en scène
que la vie!
- C'est en sa vie mortelle qu'il faut croire.
Amen.
Le Cardinal Turcotte décédé.
Toute sa vie durant,
Jean-Claude professa
la Parole du Tout-Puissant.
Il entrerait après sa mort
au Royaume des Cieux...
Quelle tragédie!
Gésir inerte à présent
au royaume des vers...
- comme pour les athées.
Quelle tragédie!!
- On imagine les dernières pensées lucides
du Cardinal réalisant peut-être
au moment de trépasser,
cette angoissante vérité
qu'aucune âme ne lui survivrait...
"Ma foi, Dieu absent?"
"Dieu inexistant?"
Pour les dernières pensées lucides
du Cardinal, Requiem.
Chercher
toute sa vie,
la vie éternelle,
Mais mourir
en trouvant rien
que sa MORT
éternelle.
Quelle tragédie!!!
Mais
quelle comédie!!!
Et quelle farce
que la vie!
Et quelle extraordinaire mise en scène
que la vie!
- C'est en sa vie mortelle qu'il faut croire.
Amen.
mercredi 15 avril 2015
Vers (suite)
La........ vue ... d'un .. vieux fromage pourrissant au-fond-d'unepoubelleinfestéedevers..............
me.......... fit ... songer .. à . ce qui adviendra un-jour-demoncerveautoutaussivulgaire.
dimanche 12 avril 2015
Adieu à dieu | Fuck toute
Chaque moment où dans le dos de dieu,
nous nous épousons,
je cesse d'être homme
je ressens plus clairement
"l'animal [en moi] que donc je suis"
cela est juste et bon.
Laisse-moi te sauter sur l'occasion
Laisse-moi pénétrer ton divin enfer bien terrestre
Laisse-moi, ma béatissime
te béatifier,
- Laisse-moi béat,
suivant le beat de notre béatitude
à sainte-béatrix au chalet
comme à pandémonium
trois heures quatorze du matin.
À deux,
exit dieu
suffit satan
fuck toute
qu'une seule déesse qui soit
pour toute
et qu'un seul fidèle dans cette religion.
À deux,
nous, dans cet amour immanent à la nature notre nature
qui nous transcende en même temps.
À deux,
adieu
à dieu
qui disparaît tant tu lui fais de l'ombre.
nous nous épousons,
je cesse d'être homme
je ressens plus clairement
"l'animal [en moi] que donc je suis"
cela est juste et bon.
Laisse-moi te sauter sur l'occasion
Laisse-moi pénétrer ton divin enfer bien terrestre
Laisse-moi, ma béatissime
te béatifier,
- Laisse-moi béat,
suivant le beat de notre béatitude
à sainte-béatrix au chalet
comme à pandémonium
trois heures quatorze du matin.
À deux,
exit dieu
suffit satan
fuck toute
qu'une seule déesse qui soit
pour toute
et qu'un seul fidèle dans cette religion.
À deux,
nous, dans cet amour immanent à la nature notre nature
qui nous transcende en même temps.
À deux,
adieu
à dieu
qui disparaît tant tu lui fais de l'ombre.
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